Le Tour des Fiz – Alpes

Aout 2023, chaîne des Fiz, Haute-Savoie (74)

C’est lors d’un énième été caniculaire, entre voyage en Espagne début juillet et rédaction de mémoire de fin de master, qu’il était temps de partir se ressourcer dans le royaume de le haute montagne : la Haute-Savoie.

C’est donc 3 jours durant que nous avons parcouru des sentiers magnifiques et gravi du dénivelé pour profitez de paysages grandioses que je recommande sans hésiter !

Tour des Fiz en 3 jours : étapes et trace GPS

Itinéraire de notre trek autour des Fiz

Plusieurs variantes existent pour effectuer le tour de cette chaine montagneuse et ce, fonction du temps qui tu as et de tes envies.

Nous concernant, nous avons choisi un itinéraire de 3 jours pour une distance avoisinant les 30 km :

  • J1 : de Passy – La Plaine Joux au refuge Alfred Wills (12,5 km, 1050 D+, 568 D-)
  • J2 : du refuge Alfred Wills au refuge Platé (13,3 km, 966 D+, 733 D-)
  • J3 : du refuge Platé à Passy – la Plaine Joux (4,6 km, 106 D+, 700 D-)

Tour des Fiz : nos impressions jour par jour

De Plaine Joux au refuge Alfred Wills

Dès le début de notre périple, on en prends déjà plein la vue. La station de départ offre une vue impressionnante. Sur notre droite une vue imprenable sur le massif du Mont Blanc et à gauche la splendide bar de rochers des Fiz. C’est parti ! 😍

Le trajet commence sur un large sentier serpentant à travers les bois, s’élevant doucement jusqu’à atteindre le Lac Vert. Lors d’un ensoleillé samedi midi, il est inévitable de croiser de nombreux randonneurs. La raison en est évidente : le lac offre un spectacle éblouissant, avec ses rives bordées de sapins et sa toile de fond constituée des imposants rochers des Fiz, évoquant un paysage digne du Canada (je n’y suis jamais allé mais il parait hehe).

La promenade se poursuit paisiblement, au milieu des fleurs et de la végétation luxuriante. Ensuite, nous nous aventurons sur le chemin le plus direct donnant vue sur le lac de Pormenaz. Il s’agit d’un sentier relativement facile en faux plat montent tout du long.

Le passage menant au premier refuge de notre tour, le refuge de Moëde-Anterne est un véritable festin visuel, notamment grâce à la majestueuse Aiguille Verte en arrière-plan.

Au refuge, la pente se redresse à nouveau pour nous mener au col d’Anterne. C’est là que nous avons eu l’occasion d’apercevoir notre première marmotte ainsi qu’une vue splendide sur le massif du mon blanc….

Nous avons ensuite mis le cap sur le deuxième lac de la journée, le lac d’Anterne, près duquel nous avions prévu de faire notre pause déjeuné. C’est sous une épaisse couche nuageuse que nous avons redescendu le col.

Comme à son habitude, les abords du lac sont marécageux et ne nous permettent pas de nous poser en toute tranquillité sans se mouiller nos petites fesses.

Nous avons donc dû trouver une zone rocailleuse afin de se restaurer au sec. A cette période de l’année, l’air est bon (25°C) mais la température de l’eau du lac ne dépasse pas les 10°C… Cela n’a pas empêché notre ami Vincent de s’octroyer une petite baignade bien mérité après un incroyable festin de pâtes aux thon !

Après ce court arrêt sympathique, nous avons repris notre route en direction de notre lieux de bivouac : le refuge d’Alfred Wills.

A notre arrivée au refuge, nous n’avons pas pu résister à une petite mousse blanche du Mont Blanc (bien mérité)… Et oui, même à cette altitude coupé de toute route et tout réseau, la bière arrive tout de même à se frayer un chemin !

Du refuge Alfred Wills au refuge de Plâte

En ce matin de deuxième jour, un levé se soleil sur la barre des Fiz nous offre un beau spectacle. Nous prenons la direction du refuge de Plate, où ,nous avons prévu d’effectuer notre prochaine nuit. Tout du long, le paysage est idyllique : soleil, rivière paisible et parterres fleuris sont de la partie. Le sentier descend un moment jusqu’au-dessus de Sixt-Fer-à-Cheval. Les cascades se succèdent majestueusement tout au long de la remontée. Nous sommes encerclés par les falaises, d’où jaillissent en ce mois de aout des dizaines de fontaines naturelles qui se jettent en contrebas.

La trace poursuit son retour dans les hauteurs jusqu’au refuge de Sales, où nous nous sommes arrêté manger. C’est sous une chaleurs assommante que le parcours nous réserve notre première rencontres avec bouquetins et marmottes peu farouches.

Une fois arrivés au col de la Portette, c’est donc d’abord le soulagement qui domine ! On découvre de l’autre côté du col un versant rocailleux et très escarpé. Après une bonne petite descente et le spectacle d’un bouquetin fou,  nous nous arrêtons pour une pause ravitaillement. Pour finir cette journée, nous redescendons par un chemin très abrupte le col de la Portette en direction du refuge de Plate.

Lors de l’arrivé au refuge, la pluie commence à menacer. Il nous faut alors trouver absolument notre lieu de bivouac et installer notre campement pour la nuit. Nous avons ouie dire que plus bas, après le refuge, des espaces relativement plat seraient parfait pour planter la tente et qui plus est avec une vue incroyable sur le Mont Blanc. Alors que nous décidons de marcher 10 minutes supplémentaires, tadam ! L’endroit parfait, à flan de falaise s’offrait à nous.

Ca y est, puisés, mais satisfaits nous nous arrêtons pour la nuit !

Du refuge de Plâte à Passy – la Plaine Joux

Au petit matin,

Post a comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This website stores cookies on your computer.